Dans une parfaite parallèle, chaque millésime est décliné, copiné par une étiquette originale issue des équipes sportives (du coude) d’Hara Kiri et Charlie-Hebdo, souvent réalistes, parfois romantiques, toujours de bon goût ! Depuis les années soixante dix, chaque campagne viti-vinicole, donc, déjà superbement illustrée, fait aussi l’objet de portraits, d’anecdotes, de flashs concernant ces artistes et leurs œuvres monumentales, impérissables. Au lecteur de déguster, savourer dans la charpente du texte et entre les lignes, le velouté, les tannins, la mâche, le terroir de cet humble ouvrage.
« Buveur d’étiquette ! » Un livre d’histoire. Ou plutôt d’histoires, avec un « s » pluriel, écrites à l’encre rouge. Rouge Saint-Émilion. Pas le rouge des grosses voitures et des rubis sur bague. Un rouge vif et chaud, étranger au vin tiède qui fait bailler. Séquencée en 47 millésimes de vies (notez le « s »), d’étiquettes et d’embardées foutraques, avec Charlie-Hebdo sur le porte-bagages, ces chroniques au long cours en croisent d’autres, qui toutes se résument en une seule : celle du vin. Rinçons-nous l’œil et le gosier avec ce livre bicéphale. Déboulonnons le verbiage technique, épongeons nos envies de vin frais… Bref, tire-bouchonnons à tout va. À la vôtre !